Églises

église de st loup

L’église Notre Dame de l’Assomption de Saint-Loup-sur-Thouet

Après une première église (détruite de nos jours) dans l’enceinte du château actuel, l’église Notre-Dame date de la fin du XVème siècle. Beaucoup de remaniements ont été faits au fil des siècles, mais son plan primitif, en forme de croix latine, et terminé par un chevet droit est inchangé. La nef était voûtée en bois et le chevet possédait une voûte basse en pierre.
Le presbytère est construit en 1860. En 1874, la bretèche percée de trois baies ouvertes, pour 3 clochetons, est remplacée par le clocher actuel, lequel abrite 4 cloches baptisées : Renée (Mi) 1100 kg, Barthélémy (Fa dièse) 760 kg, Victoire (Sol dièse) 520 kg et Charité (La) 420 kg.
Le Thouet pouvant inonder l’église, (1770 notamment), des bancs sur piètement fonte sont installés en 1875.

Le Chœur et sa verrière

Le réaménagement du chœur a été réalisé en 1968 : Maître-autel avancé, déplacement des stalles, démolition de la chaire. (récupération de 3 panneaux sculptés de la chaire et qui ornent la face arrière de l’autel)
Sur le mur droit du chœur, on peut voir une copie d’un Christ dont l’original en bronze est signé François Girardon (1628/1715

La Verrière

(L. Lobin – Tours – 1858) (restauration ateliers Anne Pinto – Tusson (charente) - 2007)
De gauche à droite :
Jean-Baptiste, Joseph, la Vierge à l’enfant, Anne et Marie (enfant), Joachim, son père,
Plus haut, différentes représentations de la vie du Christ, tirées des Evangiles.

Le chemin de croix (dans la nef)

Peint sur toile en 1845 par un sacristain de Saint-Loup, il a été restauré en 2004. Malheureusement, une station était manquante.
Le visiteur devra chercher laquelle des 14 stations a été refaite.

Exposition permanente d’art sacré (chapelle latérale droite)

Un inventaire très complet du patrimoine paroissial a été entrepris fin 2013, en collaboration avec les services du Conseil Général. Outre le référencement et les photos des différentes pièces, cet inventaire a permis de mettre en valeur les ornements et autres objets de culte oubliés ou méconnus du public. Une chapelle a été aménagée et présente, selon les couleurs liturgiques de l’année, les différents habits et ornements portés par les prêtres, et autres objets liés aux cérémonies religieuses.
On peut également voir (sur demande) une pierre mortuaire (pièce quasi unique), sur laquelle on déposait les morts pour faire leur toilette, et en attendant la cérémonie de sépulture.

La chapelle du bras nord du transept, et son retable du XVIIème siècle (restauré en 1994)

Dans cette chapelle dédiée à la Vierge, un magnifique retable divisé en trois grandes travées encadrées par des colonnes autour desquelles s’enroulent en spirale des guirlandes de feuilles sculptées et dorées. Au centre, un tableau représente la donation du Rosaire à Saint Dominique. Ce tableau est surmonté d’une Pietà.

La chapelle du bras sud du transept dédié à Saint-Théophane Vénard

Initialement, chapelle de la résurrection, elle a été dédiée à Théophane Vénard, prêtre missionnaire, né à Saint-Loup en 1829, décapité au Tonkin (Vietnam) le 2 février 1861. De nombreux écrits, reliques, vitraux illustrent la vie de Théophane, béatifié en 1909, et canonisé en 1988. Sa maison natale située face à l’église, ouverte à la visite, contient beaucoup de souvenirs familiaux.

 

L’église Saint-Léger de Lamairé

eglise lamairé

Un joyau roman au cœur de la gâtine

Un prieuré-culte a été établi à Lamairé en 1090. En 1591, l’église est partiellement détruite par les guerres de religion.

Au XIXème siècle, les bas-côtés sont reconstruits en respectant le style de l’édifice et la dernière travée reçoit le clocher carré formant porche.

Les voussures en plein cintre du portail sont ornées de dents de scie, de feuillages et de chimères ailées.

De chaque côté de la porte, les chapiteaux sont décorés d’oiseaux. Une corniche à modillons et métopes marque la séparation entre le portail et la baie supérieure. Le chœur est constitué d’une abside semi-circulaire en cul de four, s’ouvrant sur une nef de cinq travées voûtées en plein cintre dont les colonnes sont ornées de chapiteaux. Le décor des parties romanes est particulièrement riche.